La fiscalité immobilière en 2025 : ce qui change pour les propriétaires
La fiscalité immobilière en 2025 : ce qui change pour les propriétaires
En 2025, la fiscalité immobilière connaît plusieurs évolutions majeures qui impactent directement les propriétaires, qu’ils soient occupants, bailleurs ou vendeurs. L’objectif de ces ajustements : encourager la transition énergétique, rééquilibrer le marché locatif et mieux encadrer les investissements.
1. Taxe foncière en hausse dans de nombreuses communes
La taxe foncière continue de grimper, avec une revalorisation forfaitaire nationale de 3,9 % appliquée en 2025. À cela s’ajoutent les hausses votées localement par certaines municipalités pour compenser la suppression de la taxe d’habitation. Les propriétaires bailleurs sont particulièrement concernés, notamment dans les grandes villes où la pression fiscale locale augmente fortement.
2. Durcissement des règles sur les plus-values immobilières
La fiscalité sur les plus-values reste globalement inchangée (19 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux), mais les dérogations et exonérations sont plus strictement encadrées. Par exemple, les conditions de la résidence principale ont été précisées pour limiter les abus. Les ventes de résidences secondaires et d’investissements locatifs sont toujours soumises à l’impôt, avec des abattements progressifs à partir de la 6e année de détention, et une exonération totale au bout de 22 ans pour l’impôt, 30 ans pour les prélèvements sociaux.
3. Encouragement à la rénovation énergétique
Pour soutenir la transition écologique, certains allègements fiscaux sont maintenus voire renforcés, notamment via MaPrimeRénov’ et les exonérations temporaires de taxe foncière pour les travaux d'amélioration énergétique. Ces dispositifs visent à compenser la fiscalité générale, en incitant à moderniser les logements.
4. Loueurs en meublé : régime fiscal précisé
Les locations meublées (notamment de courte durée) font l’objet de contrôles plus poussés, avec une clarification des règles entre le régime micro-BIC et le régime réel, ainsi qu’un plafonnement plus strict des abattements pour éviter les abus fiscaux.
Conclusion : en 2025, la fiscalité immobilière se durcit sur certains aspects, mais conserve des leviers d’optimisation pour les propriétaires attentifs à la gestion de leur patrimoine.